Au commencement
Une mère et ses 11 enfants
À l’été 1969, Rose-Alma Girard, une mère de 11 enfants très impliquée socialement, remarque le manque de possibilités pour une famille à faible revenu d’aller en vacances. En collaboration avec le YMCA de la Pointe Saint-Charles, à Montréal. Mme Girard organise ainsi le tout premier séjour de vacances. Les familles qui vont au camp doivent débourser le même montant que leur coûterait une commande d’épicerie pour la famille pour une semaine. Pour cette première édition de vacances, 20 familles y participent. De ce séjour, on retient la fraternité, la découverte d’une autre famille et des amis pour la vie. On retient aussi que rire est aussi important que manger. Les camps familiaux de Pointe Saint-Charles répondent bel et bien à un besoin.
Année après année, Mme Girard s’occupe d’organiser les vacances des familles. La corporation du Rendez-vous familial voit le jour en 1971 car la nécessité d’offrir plus de temps de semaines de vacances augmente.
Pendant près de quinze ans, les familles partent par autobus et vont se reposer et s’amuser, loin de leurs tracas quotidiens, dans un camp pour deux semaines. Tout au long de ces années, des efforts sont faits afin de garder les coûts des séjours le plus bas possible. C’est ainsi que l’organisme s’associe à un bingo (le Bingo Mont-Royal) afin de générer des profits. Ces profits servent à payer la location du camp, l’achat d’équipement et le transport.
Comme les coûts de location d’un camp augmentent sans toutefois rapporter des revenus à l’organisme, un comité est mis sur pied pour étudier la possibilité d’être propriétaire de son propre camp. Peu de temps après, un kiosque de Loto-Québec et un bureau d’immatriculation automobile (mandataire SAAQ) viennent s’ajouter au bingo comme source de financement permettant surtout le maintien d’une tarification accessible à toutes les familles.
En 1986, le comité a finalement trouvé un camp, mais ça, c’est l’autre histoire…
L’histoire derrière Le Camp Val Notre-Dame
Le camp Val Notre-Dame était anciennement la propriété de l’Institut des Frères de Saint-Gabriel de Champlain. De 1957 à 1970, le camp a une vocation sacerdotale. Les gens qui le fréquentent se destinent à la vie religieuse.
Durant les années 1970, ce sont alors des jeunes âgés de 8 à 13 ans qui bénéficient de séjours estivaux. Le camp est à ce moment camp de jeunes incorporé par la Fédération des camps du Québec. Il a été en fonction jusqu’à l’été 1985.
À l’été 1986, le camp cesse d’accueillir des enfants parce qu’à ce moment, la communauté religieuse des Frères de Saint-Gabriel est en négociation avec le Rendez-vous familial de Pointe Saint-Charles pour sa vente.
C’est donc à partir de 1987 que le camp accueille dorénavant les familles à faible revenus. Peu de temps après, des séjours sont aussi offerts à des personnes vivant avec un handicap.
Et depuis 1989, le camp ne cesse d’évoluer!
Pandémie, le camp est obligatoirement fermé pendant de longs mois.
Adaptation de chalet pour personnes à mobilité réduite.
Le dortoir Les Cèdres est converti en auberge de 7 chambres familiales.